Herbert pensait souvent à Alexandre. Il pouvait rester des heures à distiller son absence avec un sentiment de solitude accablant. Le plus pénible, c’était quand les grandes tempêtes d’hivers le retenaient prisonnier dans sa cabane.”

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Un très grand conteur que ce Jorn Riel, écrivain Danois contemporain, né en 1931 et titulaire du grand prix de l’académie danoise pour l’ensemble de son œuvre. Il a passé 16 ans au Groenland et en a ramené quantités d’histoires de trappeurs, toutes plus drôles, pittoresques, touchantes les unes que les autres. Il faut pourtant imaginer un monde austère où lutter contre la solitude est une affaire de survie. Cette nouvelle est extraite du recueil Des racontards artiques, publié chez 10-18. Un régal !