Journal d’un tueur sentimental
“ La journée avait mal commencé, ce n’est pas que je sois superstitieux mais je crois qu’il y a des jours comme ça où il ne vaut mieux ne pas accepter de contrat, même contre un chèque à six zéros, net d’impôts…”
“ La journée avait mal commencé, ce n’est pas que je sois superstitieux mais je crois qu’il y a des jours comme ça où il ne vaut mieux ne pas accepter de contrat, même contre un chèque à six zéros, net d’impôts…”
“Comme toujours à cette époque de l’année je suis pris d’un grand désir de revoir les vieux amis que la vie tient éloigné de nous pour mille raisons qu’il nous faut bien accepter à la longue. Vous êtes, vous aussi je crois, sensible à l’aimable mélancolie d’un dîner d’amis qui nous donne pour un moment l’illusion d’avoir été moins touchés par le temps, comme si les souvenirs communs nous rendaient un instant la vigueur perdue.”
“C’est en février 1947 que Lucio Medina me raconta une histoire assez amusante qui venait de lui arriver. Lorsque j’appris, en septembre de la même année, qu’il avait donné sa démission et quitté le pays, je ne pus m’empêcher de faire un rapprochement entre les deux choses. Je ne sais s’il y a pensé lui aussi… ”
“Les jours de chaleur, Leticia, Holanda et moi on allait jouer près de la voie ferrée mais on attendait que maman et tante Ruth soient montées faire leur sieste pour s’échapper par la porte blanche. ”