Ne va pas là bas, lui aussi qu’est-ce qu’ils avaient tous, et les vagues de sable pendant des centaines de kilomètres, échevelées, avançant puis reculant sous le vent, et la montagne à nouveau, toute en pics noirs, en arêtes coupantes comme du fer, et après elle il a fallu un guide pour aller sur la mer de cailloux bruns, interminable, hurlante de chaleur, brûlante de mille miroirs hérissés de feux, jusqu’à cet endroit, à la frontière de la terre des noirs et du pays blanc, où s’élève la ville de sel…”. 

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Une curieuse nouvelle d’Albert Camus, extraite de son recueil l’exil et le royaume (Gallimard, 1957, Folio), la dernière œuvre littéraire publiée de son vivant. Où mène le désir de convertir face au mal absolu ? Peu comprise et peu commentée à sa parution, on peut trouver sur internet aujourd’hui des analyses, telle celle le Marie-José Desvignes : http://www.viabooks.fr/article/marie-josee-desvignes-albert-camus-visionnaire-dans-le-renegat-48372